Changer son capital en rente viagère



Avantage fiscal mais rendement minimal La conversion d'un patrimoine en pension à Vie est une assurance sérénité qui peut être dopée.
Il s'élève entre cinq à six pieds de hauteur, ses mouvements sont généralement lents » et il ne vit pas « au-delà. » de « l'atmosphère parisienne ». La classe des rentiers, qui inspira à Balzac ce portrait dans Les Français peints par eux-mêmes, serait-elle en train de renaître ? *La proportion des gens qui choisissent de sortir de leur contrat d'assurance-vie en rente viagère  augmente doucement mais régulièrement », constate en tout cas Joël Dufresnoy, responsable marketing d'AG-2R La Mondiale.
Si le visage du rentier a changé depuis le XIXe siècle, sa rente fonctionne toujours de la même façon. C'est un revenu à vie, un capital transformé en pension versée par un assureur jusqu'au décès de son bénéficiaire. Il est revalorisé chaque année en fonction des gains réalisés par cet assureur. En contrepartie, le rentier renonce à son pactole.

Produit tendance

Plusieurs facteurs concourent aujourd'hui à redonner du lustre à ce placement que l'on croyait démodé. Et en premier lieu, la démographie de la France : à 65 ans, un homme peut désormais espérer vivre encore en moyenne vingt-quatre ans et une femme vingt-sept. Une bonne nouvelle qui est aussi une source d'inquiétude croissante pour beaucoup de Français. « Mourir trop tard, c'est le risque de ne pas être capable d'assumer jusqu'au bout ses dépenses », rappelle Gaultier Lauriau, directeur de la cellule patrimoniale d'Aviva.
Autre argument en faveur de ce placement : la forte baisse du taux de remplacement des revenus à. la retraite. Aujourd'hui, un cadre percevra. en moyenne seulement 50% de ses derniers salaires, contre 5% il y a quinze ans. D'où la nécessité grandissante de compléter les pensions.
Enfin, la baisse des rendements de l'assurance-vie fait craindre une consommation trop rapide d'un capital ponctionné régulièrement.« Si vous prélevez 2000 euros par  mois sur capital de 300000 euros, il sera épuisé en quatorze ans et il vous  manquera dix ans », calcule ainsi Nicolas Deschamps, responsable du marché retraite à Axa
Face à ce triple aléa, la rente fonctionne comme une assurance pour les anxieux. « la rente viagère, c'est de la sérénité », explique Joël Dufresnoy. Cette sécurité se paie : elle exige de renoncer à. son capital et d'accepter des rende¬ments souvent médiocres. Les as¬sureurs pratiquent des taux de conversion assez faibles, mais la rente viagère mus donne une certi¬tude de .revenus et vous décharge de toute gestion »1 résume José Zaraya, expert en patrimoine.
Conversions multiples
Les manières de se constituer une rente sont multiples. La pratique la plus courante consiste à convertir une assurance-vie. Avec, à la clé, une fiscalité douce : la rente est im¬posable à. 50% si vous commencez à. la toucher entre 60 et 60 ans, à 40% entre 60 et 70 ans et seulement à. 30% à partir de 70 ans.
Le plan d'épargne en actions permet lui aussi une sortie en rente avec un avantage fiscal : les revenus issus d'un PRA détenu depuis huit ans sont exonérés d'impôt sur le revenu, mais pas des prélèvements sociaux En s'y prenant à 45 ans, les hauts revenus peuvent opter pour l'ouverture d'un plan d'épargne retraite populaire, un contrat de retraite offrant un sérieux avantage fiscal : les versements effectués peuvent être déduits des revenus imposés. Enfin, tout capital — héritage, cession immobilière  — peut normalement être converti en rente. Mais dans les faits, les assureurs exigent généralement d'abord de placer l'argent sur un contrat d'assurance Vie, même l'espace d'une journée, avant. de le transformer en rente.

Options de réversion

Reste à affûter votre contrat selon vos besoins, en choisissant parmi une panoplie d'accessoires. AG2R La Mondiale propose pas moins de seize options. Etat de santé, volonté de transmettre à des héritiers : plusieurs paramètres sont à prendre en compte. L'ajout d'une clause de réversion peut ainsi compenser le risque d'un décès précoce. Intéressante aussi, l'option d'annuités garanties offre la promesse que la rente sera versée pendant un nombre minimal d'années, même en cas de décès précoce — dans ce cas, les années restantes iront à. un bénéficiaire. « Vous pouvez également prévoir de moduler la renie, pour disposer de revenus plus importants en début de retraite ou, au contraire, à partir d'un certain âge» indique Joël Dufresnoy.

Enfin, quelques assureurs proposent des produits avec la sécurité d'un rendement garanti à vie sans l'inconvénient de renoncer au capital : des assurances-vie à annuités variables. Placé en Bourse, le montant confié à l'assureur dégage des revenus pendant plusieurs années. Quand le capital est épuisé, l'assureur prend le relais. Très séduisant sur le papier, ce placement présente toutefois un réel handicap : son rendement est encore inférieur à celui de la rente viagère classique.
Le scénario idéal ? Pour Claude Fath, président d'Agipi: « Diviser son patrimoine en, trois parts : la part que vous voulez transmettre; un capital que vous pouvez aliéner pour vous garantir un revenu régulier, jusqu'à la fin de vos jours; et une épargne permettant de conserver des liquidités. » Un bon vieux contrat d'assurance-vie peut remplir tous ces offices

Deux systèmes de rente

HYPOTHÈSE 1. Transformation en rente d'un capital de 300000 euros par un homme, à 60 au 70 ans, dont l'espérance de vie est de vingt-cinq ans. Les assureurs ont utilisé un taux technique (revalorisation annuelle) de 1,5%.


HYPOTHÈSE 2 Mise en place de rachats partiels sur un contrat d'assurance-vie de 300000 euros rapportant en moyenne 3% pendant vingt-cinq ans.


A FAIRE

JOUER LA DIVERSIFICATION
En plus du taux technique, l'assureur peut vous faire profiter des gains obtenus en plaçant votre calerai. Cette indexation étant liée aux aléas du marché, vous pouvez donc Jouer la diversification en signant des contrats de rente viagère chez plusieurs assureurs.


A NE PAS FAIRE

CONVERTIR TOUT SON PATRIMOINE
Le capital converti en rente viagère étant aliéné, vous n'auriez aucune ressource disponible en cas de coup dur ou de besoin imprévu à financer. Mieux vaut donc conserver une partie de votre patrimoine en liquidités.

Les différents régimes de l'assurance maladie



De façon générale, on parle de l'Assurance Maladie, mais ce système est en réalité organisé en plusieurs structures bien différentes. Toutefois, même si certains régimes présentent des particularités, les prestations sont globalement pareils.

Le régime général de l'Assurance Maladie


C'est le régime de Sécurité sociale des salariés et des étudiants. Il couvre 57 millions de Français, soit plus de 87% de la population. Il finance ainsi 86% des dépenses de santé du pays, avec des ressources provenant pour l'essentiel des cotisations sociales (48%) et de la CSG (36%).

En 2010, les CPAM (Caisses Primaires d'Assurance Maladie) ont versé 142 milliards d'euros de prestations, soit une moyenne de 5260€ par personne. Ce total comprend:

-les prestations en nature: remboursements de frais médicaux, de frais d'hospitalisation...

-les prestations en espèces: indemnités journalières d'arrêt-maladie.

Son déficit actuel est de 18,6 milliards d'euros.

À noter: le régime local d'assurance maladie complète les prestations versées par l'assurance maladie pour les habitants d'Alsace (Haut-Rhin, Bas-Rhin) et de la Moselle.

Le régime agricole


Le régime agricole assure à la fois les exploitants (rattachés à l'AMEXA) et les salariés agricoles. Il est géré par la Mutualité sociale agricole (MSA). Il protège 3,5 millions de bénéficiaires et a versé 28 milliards de prestations en 2010, soit 4670€ par personne et par an. Comme pour le régime général, ce montant regroupe les prestations en nature et en espèces. Les remboursements des frais médicaux sont d'ailleurs identiques. Son déficit est à l'heure actuelle de 1,4 milliards d'euros.

À savoir: ce régime assure non seulement ceux qui travaillent sur des exploitations agricoles, mais aussi les salariés d'entreprises de services en lien avec le monde agricole, comme des assurances ou des banques.


Le régime social des indépendants (RSI)


Ce régime administre l'assurance maladie des artisans, commerçants et professions libérales. Toutefois, il ne gère à proprement parler que les cotisations. En effet, les remboursements sont quant à eux délégués aux Organismes Conventionnés, qui sont des assureurs ou des mutuelles. Il couvre 3,5 millions d'ayants droit qui perçoivent 6,8 milliards de prestations.

Les remboursements de frais médicaux et d'hospitalisation sont là aussi identiques à ceux des salariés. En revanche, certaines professions, comme les professions libérales, ne perçoivent pas d'indemnités journalières en cas d'arrêt maladie.

Les régimes spéciaux d'assurance maladie


Certains secteurs ou certaines entreprises ont, pour des raisons historiques, développé leurs propres caisses d'assurance maladie. Elles constituent les régimes spéciaux. Il y en a 11 au total, parmi lesquels figurent les régimes des marins, des militaires, des entreprises minières (qui fusionnera avec le régime général à fin 2013), la SNCF, la RATP, les industries du gaz et de l'électricité, la banque de France, les clercs et employés de notaires... Mais aussi l'Opéra de Paris, le Port autonome de Bordeaux, l'Assemblée nationale ou le Sénat.

Tous ces régimes sont regroupés au sein de l'Union Nationale des Régimes spéciaux (UNRS). Ils couvrent au total environ 5 millions de personnes. Les remboursements des frais médicaux sont généralement identiques à ceux des salariés. Toutefois, certains régimes offrent des prestations plus élevées.

Une mutuelle santé est-elle obligatoire ?

Mutuelle santé
L’assurance complémentaire santé ou mutuelle santé n’est pas obligatoire. En revanche, elle peut devenir rapidement indispensable dès qu’un petit soucis de santé survient. L’Assurance maladie ne rembourse pas la totalité des dépenses de santé et face à des frais onéreux, sans mutuelle les difficultés financière peuvent rapidement arriver.

Même si l’Assurance maladie (obligatoire pour tous les français) s’évertue à prendre en charge le maximum de dépenses de santé, elle ne peut pas tout couvrir. Ainsi, que ce soit une simple consultation, remboursée à 70%, ou une hospitalisation, remboursée à 80%, des frais subsistent. Quelqu’un doit payer la note.

D’un côté la part restante est à combler et d’un autre de multiples frais additionnels s’ajoutent tels que des dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier ou des éléments de confort tels qu’une chambre privative en hôpital. Une facture encore plus élevée que ce que l’on aurait pu songer.

Pour ceux qui en ont les moyens, pourquoi pas financer par eux-même le cout de leur santé. Mais pour les plus modestes, quelles sont les solutions ? Ne pas se soigner car les finances ne sont pas au rendez-vous ?

L’indispensable mutuelle santé


Il ne faut pas croire qu’une santé de fer est à l’abri de toutes les épreuves. Tout peut survenir, personne n’est épargné par les coups du sort. Un accident peut arriver d’une minute à l’autre, chez soi comme à l’extérieur.

Selon l’option choisie, car il existe chez les mutuelles plusieurs gammes de couvertures en fonction de vos ressources, elle remboursera partiellement ou en totalité les frais restants de vos dépenses de santé, soustraction faite de la prise en charge par l’Assurance maladie.

La prise en charge de votre santé ne doit pas être un fardeau mais une sécurité. Il est donc important de savoir prévenir plutôt que de guérir.

Comment contester un contrat d'assurance-vie

Assurance Vie
 S'il est impossible de contester la clause bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie, il est cependant envisageable de dénoncer le versement de primes manifestement exagérées

 Le bénéficiaire mentionné dans la clause du contrat peut être différent des héritiers, ce qui conduit parfois ces derniers à contester le contrat d'assurance-vie. Cependant, la marge de recours demeure étroite.

Un recours contre les primes manifestement exagérées


Légalement, il n'existe aucun recours permettant de contester directement la clause bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. Aussi, c'est sur le seul terrain des primes versées dans le cadre du contrat qu'un recours peut être formé. En effet, la loi prévoit la possibilité d'un recours lorsque les primes versées au contrat d'assurance vie s'avèrent exagérées compte tenu des facultés de l'assuré (Article L132-13 du code des assurances).

À noter: le contrat d'assurance-vie est «hors succession». Cela signifie qu'il ne fait pas partie du patrimoine de l'assuré défunt et n'intervient pas lors du calcul de la succession.

Qui peut former un tel recours

En règle générale, toute personne physique ou morale ayant intérêt à former un recours contre des primes manifestement exagérées est en droit de le faire. Souvent, ce sont les héritiers de l'assuré défunt qui sont à l'initiative de la procédure. Ces derniers doivent saisir le Tribunal de Grande Instance du lieu où se règle la succession de l'assuré défunt.

À savoir: compte tenu de la technicité de la procédure, il est recommandé de faire appel à un avocat spécialiste du droit des successions.

Une appréciation laissée au juge

La difficulté d'un recours contre des primes de contrat d'assurances-vie manifestement exagérées est qu'il n'existe pas de définition arrêtée d'une prime manifestement exagérée. Si la jurisprudence vient éclairer cette lacune, c'est au juge de décider au vu du cas qui lui est soumis. Ce dernier doit pouvoir apprécier la situation de l'assuré défunt lors du versement effectif des primes au contrat d'assurance-vie. Cette appréciation dépend  de différents critères.

Il revient à la personne physique ou morale formant le recours de prouver le caractère manifestement exagéré des primes versées. Pour cela, il est nécessaire de considérer le montant des primes versées au contrat d'assurance au regard:

- de l'ensemble des revenus de l'assuré défunt,

- de l'ensemble du patrimoine de l'assuré défunt,

- de l'utilité du montant des primes versées par rapport à la situation de l'assuré défunt.

S'il s'avère que les primes versées sont manifestement exagérées, tout ou partie de ces primes est réintégré dans le patrimoine servant de base au calcul de la succession.


Assurance voiture : Que couvre exactement une assurance tous risques ?



L'assurance « au tiers » et l'assurance tous risques

L’assurance « au tiers », ou garantie responsabilité civile, est le minimum légal en matière d’assurance voiture. Elle couvre les dommages matériels et corporels causés à des tiers par le conducteur du véhicule, mais elle ne protège ni la voiture ni le conducteur lorsqu’il est responsable de l’accident.
L’assurance tous risques comprend généralement, outre la responsabilité civile obligatoire, des garanties contre les incendies, le vol, les bris de glace... À la différence de l’assurance auto « au tiers », cette formule couvre les dommages causés à votre voiture, quel qu'en soit le responsable, et même si ce dernier n'est pas identifié.

Les garanties du véhicule :

- La garantie dommage : Elle vous permet d'être indemnisé pour les dommages subis par votre véhicule suite à un accident dont vous êtes responsable. La garantie «dommage collision » n’intervient que dans les accidents mettant en cause un tiers. Si votre voiture est endommagée au parking en votre absence, vous ne serez pas indemnisé. Il est donc préférable de souscrire une garantie «dommage tous accidents », valable à chaque fois que votre véhicule est endommagé.

- La garantie bris de glace : Elle couvre la réparation ou le remplacement des glaces et des vitres de votre véhicule : pare-brise, lunette arrière, glaces latérales, toit vitré…

- La garantie incendie et explosion : Elle couvre les cas d'incendie de l'extérieur ou de l'intérieur, d'explosion
et de foudre. Si l'incendie est dû à un mauvais entretien du véhicule, vous ne serez pas remboursé. Fumeurs, restez vigilants : les dommages causés par brûlure de cigarette sont presque toujours exclus de la garantie.

- La garantie vol : Elle vous indemnise en cas de vol ou de tentative de vol de votre véhicule. Lisez bien votre devis assurance auto, car tous les types de vols ne sont pas couverts par la garantie. Pour en bénéficier, il vous faudra généralement prouver qu’il y a bien eu effraction. N’oubliez pas vos clés sur le contact, car, dans ce cas, l’assurance auto ne joue pas. Sachez aussi que le vol des pneus et des effets personnels est rarement remboursé.

- Les garanties attentat, catastrophe naturelle et tempête : Elles accompagnent automatiquement toute souscription d'une garantie dommage, incendie ou vol. L’attentat doit avoir lieu en France. Les catastrophes naturelles doivent être mentionnées dans un arrêté ministériel paru au Journal Officiel.
La garantie du conducteur :

Si vous vous blessez dans un accident dont vous êtes responsable, vous ne serez pas indemnisé, à moins de posséder une garantie du conducteur. Souscrire cette garantie est donc particulièrement recommandé, certaines compagnies d’assurance l’incluent même automatiquement dans le devis assurance voiture.
Préférez une indemnisation réelle, basée sur l’évaluation du préjudice subi, beaucoup plus favorable qu’une indemnisation forfaitaire. Jetez un œil sur les plafonds d’indemnisation : les écarts peuvent varier de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. Restez vigilant : la conduite en état d'ivresse ôte tout droit à une indemnisation et le non port de la ceinture réduit considérablement les indemnités.

Portrait de Rachida Benabdallah, DG de l’assurance RMA Watanya

Une polytechnicienne à la tête de la 2e compagnie d’assurance marocaine. Titulaire d’un Bac sciences maths, Rachida Benabdallah est la première marocaine lauréate de Polytechnique.


Rachida Benabdallah, est récemment  nommée DG de RMA Watanya, a derrière elle une carrière remarquable même si, jusque-là, elle est restée loin des feux de la rampe par choix personnel. Elle est à la  tête du Centre monétique interbancaire (CMI) depuis son lancement, Rachida  a mené la délicate mission de mise en place de la plateforme de l’interopérabilité de tous les guichets automatiques et de paiement électronique par TPE du Maroc. Avant le CMI, l’ensemble des opérations de retrait et de paiement nationaux et étrangers était authentifié et validé depuis l’étranger par les réseaux Visa, Mastercard, ASMEX et autre JCB. Depuis 2004, c’est le réseau national qui a pris le relais. Mais un tel basculement était surveillé et tenu par des spécifications et des normes qui ne peuvent souffrir la moindre erreur puisqu’ il s’agit de milliards de dirhams et de devises étrangères. A titre d’illustration, aujourd’hui, l’ensemble des opérations de paiement par cartes au Maroc a atteint un volume annuel de 13 milliards de DH, dont 7,6 milliards par cartes marocaines. Plus encore, au moment du démarrage du CMI et alors que les systèmes informatiques des banques nationales ne communiquaient pas entre eux, alors que le taux de fraude en monétique était de 5% du total des opérations réalisées sur le pays, ce qui avait alerté Visa et Masterbank qui le considéraient comme l’un des plus importants dans le monde. Aujourd’hui, il a été ramené à 0,05%.

Elle a consolidé  ses premières armes au Crédit du Maroc

Revenons à sa carrière. Rachida Benabdallah est née à Meknès en 1965 dans une famille de 9 enfants dont elle est l’avant-dernière. Son père est enseignant et sa mère femme au foyer. C’est quand elle était encore toute jeune que la famille quitte sa ville de naissance pour Fès où elle a fait l’intégralité de son parcours scolaire couronné en 1983 par un Bac sciences maths. Rachida s’envole ensuite pour la France pour ses prépas au prestigieux lycée Louis Le grand, à Paris.

Sa passion  des mathématiques ne se démentira plus pour celle qui va être la première marocaine lauréate de l’Ecole Polytechnique en 1987. Elle rejoint ensuite Sup Télécom pour son application et en sort deux ans plus tard. Le hasard voudra qu’elle passe un stage à Cortal, une des premières banques à distance, car elle ne sait pas encore dans quel secteur elle va travailler. C’est un certain Ahmed Rahhou, alors patron du système d’information de Crédit du Maroc qui va la convaincre de le rejoindre pour le seconder dans la refonte de l’architecture du système d’information et le déploiement de la bureautique. C’est le début d’un parcours fulgurant car trois années plus tard, en 1992, elle est nommée directeur marketing, et est associée à la politique initiée plus tôt en matière de monétique par Crédit du Maroc, un des pionniers au Maroc en la matière. Ce qui va préparer sérieusement Rachida Benabdallah à prendre en mains le CMI, c’est qu’elle va être rapidement la représentante du Crédit du Maroc à Interbank, un des quatre réseaux de l’époque qui regroupait neuf établissements. Si bien que lorsque le consensus est réuni, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) trouve en elle la personne la mieux à même de remplir cette délicate mission.
Rachida Benabdallah accepte le challenge de partir de zéro, en 2001. Elle est hébergée dans les locaux du GPBM, en attendant l’arrivée des 25 employés d’Interbank que le CMI s’est engagé à reprendre, sachant qu’ils étaient déjà rompus aux pratiques qu’il fallait désormais généraliser.

Un nouveau challenge pour une des Marocaines les plus capées du secteur financier

Cependant, la mission n’est pas simple car il fallait trouver les solutions techniques pour relier les différents serveurs tout en protégeant leur intégrité, homologuer les interfaces, faire le choix des solutions les plus fiables. En fait, les contraintes étaient d’abord de rassurer tout le monde, y compris Visa et Mastercard qui voulaient le respect des échéances et aussi parer au plus urgent, sans jamais oublier d’anticiper pour pouvoir reconnaître les cartes à puces tout en acceptant au départ les cartes à bandes magnétiques… Mais aussi accepter des systèmes de paiement américains et japonais dans une phase ultérieure. Il ne fallait pas, non plus, perdre de vue le lancement du paiement en ligne et celui de la carte de paiement CMI. Le plus dur sera la préparation. Mais au moment du lancement en 2004, on redoutait encore un bug quelconque car même en anticipant sur tout, rien ne peut protéger des surprises et on l’a vu au moment du lancement des opérateurs télécoms. Mais à la surprise générale, aucun incident d’importance n’a été décelé et il fallait passer tout de suite à l’ensemble des projets et gérer les aspects routiniers sans jamais perdre de vue la sécurité de performance du système de manière à le pérenniser.

Bref, l’interopérabilité de l’ensemble des gabs nationaux sera assurée dès 2005 et le système marocain accepte aujourd’hui la totalité (huit au total) des systèmes de paiement mondiaux. Mais on en est aujourd’hui aux phases ultérieures comme la généralisation des cartes à puces qui sera effective en 2013 et qui va être un des facteurs de sécurisation supplémentaires du CMI. Un sans-faute pour Rachida Benabdallah, une des rares marocaines à avoir eu d’aussi grandes responsabilités dans le secteur bancaire, qui est sans doute très bien armée pour réussir la mission que vient de lui confierle géant  FinanceCom.



Pourquoi Comparer Les Sociétés d'Assurances?



Vous savez que votre taux d'assurance dépend de plusieurs facteurs différents. Car les taux d'assurance sont déterminés par le lieu où vous vivez, le type de voiture que vous conduisez, votre dossier de conduite, l'âge, et même de votre rapport de crédit !

 D'autre part, les caractéristiques de sécurité et cours de conduite, vous pouvez obtenir une assurance automobile avec une grande réduction! Même un jeune conducteur, qui ne dispose pas d'un historique de conduite, peuvent obtenir des rabais de certaines entreprises en raison des cours de conduite approuvé.

De même, la santé ou l'assurance de vie dépend de vous, votre âge et de la santé, et le type d'assurance que vous souhaitez postuler. Si vous avez déjà répondu à des questions sur votre vie ou sur votre assurance maladie, vous savez qu'il faut un certain temps!

D'autre part, différentes compagnies offrent des prix différents. Nous avons trouvé 300 euro de différence entre des compagnies d'assurance de vie pour le même plan! Il pourrait être utile de prendre un certain temps pour sauver des centaines d'euro en primes d'assurance chaque année!

Il est évident que cela en vaut la peine de comparer les taux d'assurance avant de faire un contrat à long terme. Cependant, la perspective de répondre à des dizaines de questions à plusieurs reprises peut être redoutable.

Soumission de formulaire d'assurance sur Internet

Beaucoup de sociétés légitimes offrent de vous aider à comparer les assurances. Vous remplissez un petit formulaire avec une base d'informations. Le formulaire prend généralement 3 - 5 minutes à remplir. Ensuite, vous pouvez vous asseoir. La plupart des formulaires de demande de soumission retournera environ cinq assurance avec un prix compétitifs. Vous pouvez même trouver des agents locaux d'assurance si vous avez des questions au sujet de la politique.

Alors, quand vous aurez trouver le plus abordable des plans d'assurance, vous pouvez remplir les détails une fois. Il ne sera pas si douloureux de le faire parce que vous savez que vous avez trouvé le meilleur régime d'assurance pour l'argent!

Un Meilleur Contrat Assurance De Vie Pour Votre Famille




Après avoir fonder une famille, vous aurez envie de penser à toutes les façons pour les protéger. évidemment , il y a beaucoup de chose à prendre en compte lorsque vous devenez un parent, et parfois il peut souvent sembler écrasante.

Une chose à prendre en compte lorsque vous vous préparez à fonder votre famille est de leur sécurité. Que vous choisissez de mettre à niveau la sécurité de votre maison, d'investir dans un véhicule neuf, il est naturel de se préoccuper de la sécurité de votre famille.

Une autre forme de sécurité à garder à l'esprit est la sécurité financière. Si quelque chose devait vous arriver de manière inattendue, il peut porter le deuil ajouté à une situation si il ya des soucis financiers à régler. C'est la raison pour laquelle les comptes d'épargne et d'épargne-retraite sont importantes pour vous tenir à l'écart - au cas où.

En outre, assurez-vous d'envisager l'achat d'une contrat assurance de vie. L'assurance vie apporte la paix de l'esprit et de la sécurité pour vous et votre famille si quelque chose devrait se passer pour vous. Il peut être difficile d'en parler, mais d'investir dans une police d'assurance de vie est une étape importante pour les nouvelles familles.

Vous pouvez même choisir de modifier le montant couvert par votre contrat assurance de vie, à mesure que votre situation change, et vous avez l'entière liberté de choisir la bonne couverture pour vous et votre nouvelle famille.

L'assurance vie est important de prendre en compte lorsque vous êtes une famille parce que vous vous retrouverez avec des personnes qui comptent sur vous.

Il ya des choses à considérer avant de prendre une contrat assurance de vie. Si vous fumez, vous aurez probablement à payer plus de primes que ceux qui n'en ont pas - même si beaucoup choisissent de cesser de fumer quand ils décident de fonder une famille.

Assurance auto ( video explicatif )



Voici toutes les catégories d'assurance auto


Comparer toutes les marques d'assurance voiture


KelAssur cherche à répondre à toutes les attentes du marché en matière d'assurance automobile :
Tous les véhicules : de la citadine, diesel ou essence, à la voiture de collection.
Tous les profils de conducteur auto : bonus, malus, jeune conducteur, conducteur résilié ou avec Malus.
Tous types de produit d'assurance : low cost, classique ou haut de gamme. Formule Assurance Tiers, intermédiaire ou assurance Tout risque.
Une offre d'assurance étendue mais parfois limitée
Le conducteur expérimenté avec Bonus n'a que l'embarras du choix. La guerre des prix sévit entre assureurs et vous en profiterez sur le comparatif d'assurance auto KelAssur.
Certains profils à risque (par exemple : un jeune conducteur dans une banlieue du sud de la France) intéresse peu de compagnies d'assurance.
La sinistralité est trop importante et le risque trop grand. L'offre d'assurance automobile est alors extrêmement limitée et les prix très élevés.
KelAssur s'efforce toutefois de répondre à la demande en recherchant des assureurs pour profils exceptionnels.
Toutes les aides sur l'assurance auto
La formule Tous Risques pour assurer sa voiture
Assurance Vol Incendie pour voitures
Choisir la meilleure assurance auto et l'ajouter à ma sélection
Comparateur de prix des assurances automobile
Comparer toutes les marques d'assurance voiture
Garantie Assistance au véhicule
Assurance RC (Responsabilité Civile) du conducteur
Souscrire une assurance en ligne pour votre voiture
Véhicule de remplacement

Les dix choses à savoir en cas de litige entre l'assuré et l'assureur


La vie d'un contrat d'assurance n'est jamais « un long fleuve tranquille». Au cours de sa durée de validité, toutes sortes d’évènements peuvent arriver, heureux ou malheureux, légers ou graves. En toutes circonstances, l'assuré a des droits et des devoirs, qu'il doit connaître pour optimiser les garanties prévues par son contrat.



L'assureur augmente tes cotisations

Lorsque le contrat d'assurance comporte une clause de «révision des cotisations », l'assureur a le droit d'augmenter ses tarifs. Dès que l'assuré prend connaissance de l'augmentation, il dispose d'un délai de 15 jours ou un mois, selon les contrats, pour demander par lettre recommandée la résiliation de son contrat pour cause d'augmentation des tarifs.
Dans ce cas, le contrat prend fin un ou deux mois après la date d'envoi ou de réception de la lettre (toujours selon les contrats). L'assureur peut exiger le paiement de la partie de cotisation due au prorata de la période d'assurance déjà écoulée mais calculée selon l'ancien tarif.

Si le contrat ne comporte pas de clause de révision des cotisations, l'assureur n'a pas le droit de modifier son tarif sans l'accord de l'assuré. Dans ce cas, l'assuré peut refuser l'augmentation de cotisation et exiger de payer l'ancien tarif. Mais, dans cette hypothèse, c'est l'assureur qui a le droit de résilier le contrat à l'échéance annuelle suivante.

L'assuré demande une extension de ses garanties

Lorsqu'un contrat d'assurance prévoit de couvrir certains risques et que l'assuré souhaite étendre cette couverture à d'autres risques ou à d'autres personnes, on parle d'« aggravation du risque » (article L. 113-4 du Code des assurances). Dans ce cas, la loi autorise l'assureur soit à résilier le contrat, s'il refuse d'assurer ce nouveau risque, soit à augmenter le prix de la cotisation d'assurance.
De son côté, l'assuré dispose de 30 jours à compter de la notification des nouvelles conditions, pour accepter ou refuser le nouveau tarif. S'il le refuse, il peut demander soit à revenir aux termes du contrat précédent, soit à le résilier et à changer d'assureur.
Le courrier de l'assureur doit rappeler l'ensemble de cette procédure.


L'assuré demande une diminution de ses garanties

Lorsqu'un assuré change de situation et que les risques qu'il souhaite couvrir sont moins importants qu'avant, il s'agit au contraire d'une diminution du risque. Dans ce cas, l'assureur doit diminuer le montant de la cotisation s'il refuse, l'assuré a le droit de résilier le contrat. Et dans ce cas la résiliation prend effet 30 jours après la dénonciation faite par l'assuré (article L. 113-4 du Code des assurances).

L'assuré fait une fausse déclaration non intentionnelle

On parle de «fausse déclaration non intentionnelle» lorsqu'un sinistre se produit et que l'assureur découvre à cette occasion que les informations données par l'assuré pour établir le contrat d'assurance étaient erronées. Autrement dit l'assuré a versé un niveau de primes qui lui assuraient à une couverture inadéquate par rapport au bien à assurer.

Dans cette hypothèse, l'assureur a le droit de réduire son indemnisation en proportion du taux des primes qui auraient dû être payées, si le risque avait été correctement apprécié.
L'assureur peut également décider de maintenir le contrat tout en augmentant les primes.
Il peut aussi résilier le contrat, dix jours après une notification adressée à l'assuré par lettre recommandée avec avis de réception. Mais dans ce cas il doit restituer la quote-part de prime déjà payée par l'assuré, pour la période non couverte par l'assurance.

L'assuré cesse de verser ses primes

Tout assuré est tenu de régler sa prime d'assurance dans les dix jours qui suivent la date d'échéance du contrat. À défaut, l'assureur envoie une lettre pour en exiger le paiement dans les 30 jours. Passé ce délai, si l'assuré ne verse toujours pas sa prime, le contrat est suspendu pour encore dix jours : si un sinistre survient durant cette période, il ne sera donc pas pris en charge.
Après quoi, toujours sans paiement, le contrat est résilié.
Même si le contrat est résilié, la prime reste intégralement due : pour la percevoir, l'assureur peut poursuivre l'assuré en justice.
Si l'assuré paie sa prime entre la suspension et la résiliation de son contrat, sa couverture entre en vigueur le lendemain du jour du paiement.

L'expertise préalable

Dès que l'assureur reçoit la déclaration de sinistre envoyée par l'assuré, il lui retourne un courrier, précisant s'il nomme un expert des assurances pour vérifier les circonstances du sinistre et estimer les dommages.
Si les dommages représentent une somme peu importante (par exemple un petit dégât des eaux ou une rayure sur la carrosserie d'une voiture), l'assureur n'a pas besoin d'expertise préalable. Il demande à l'assuré de faire établir un devis par un professionnel (un plombier, un peintre, un garagiste) et de le lui envoyer. Si le montant lui semble correct par rapport aux dommages déclarés par l'assuré, l'assureur autorise la réalisation des travaux et verse la somme correspondante.
Si les dommages sont très importants, par exemple après une tempête ou un cambriolage, pour les évaluer, l'assureur a besoin d'une expertise préalable.
L'expert des assurances se déplace sur les lieux du sinistre pour constater les dégradations, vérifier les factures et les justificatifs, prendre des mesures et poser des questions. Ces informations lui permettent d'établir un rapport d'expertise, qu'il envoie à l'assureur.

La contre-expertise

L'assureur se base sur les conclusions de l'expert des assurances pour calculer une indemnisation. Il envoie une proposition à l'assuré. Ce courrier doit aussi l'informer de ses droits à demander une contre-expertise et les modalités financières de celle-ci. En effet, selon les contrats d'assurance, les honoraires du second expert sont soit à la charge de l'assuré, soit pour partie à la charge de l'assureur.
Après les deux expertises, si les experts ne parviennent pas à un accord, un troisième expert peut être désigné. Dans ce cas, ses honoraires sont partagés entre l'assureur et l'assuré.
Enfin, si l'assuré continue à contester l'indemnisation proposée, il peut faire appel au médiateur de la compagnie d'assurances, puis, en dernier recours, au médiateur des assurances.

L'assuré est responsable d'un grave sinistre

L'assureur peut résilier le contrat d'assurance lorsque l'assuré est à l'origine d'un accident grave, par exemple s'il met le feu à un bâtiment ou s'il conduisait un véhicule sans permis de conduire, ou en état d'ivresse ou encore sous l'emprise de stupéfiants.
Pour être valable, cette possibilité de résiliation doit être inscrite dans le contrat d'assurance.
Si l'assureur a le droit de résilier le contrat d'assurance à la suite d'un sinistre responsable, en retour l'assuré a le droit de demander la résiliation de tous les autres contrats qu'il a éventuellement souscrits auprès de cette compagnie d'assurances. 
Le refus d'assurance

Les assureurs ont le droit de refuser d'assurer une personne, un bien ou un véhicule, notamment lorsqu'un assuré s'est vu résilier son précédent contrat pour cause de défaut de paiement ou d'accident responsable très grave.
Pour autant, certaines assurances, comme la responsabilité civile, sont obligatoires et les personnes doivent pouvoir se conformer à la législation.
Toute personne peut alors saisir le Bureau central de tarification (BCT), c'est-à-dire une autorité administrative indépendante, composé paritairement de représentants d'assurés et d'assureurs. Son rôle exclusif est de décider à quelles conditions un assureur peut être contraint à assurer tout de même une personne alors qu'il lui a opposé un refus d'assurance.
Le BCT ne désigne jamais un assureur pour lui imposer un assuré : c'est à l'assuré de trouver lui-même un assureur.
La compétence du BCT se limite strictement à fixer la tarification de la garantie de responsabilité civile obligatoire. Il n'a aucune compétence en matière de garanties complémentaires.

Le médiateur des assurances

En cas de litige persistant portant sur un contrat d'assurance, la Fédération française de l'assurance (FFSA) propose à tout assuré une procédure de médiation.
Le recours au médiateur des assurances n'intervient qu'en dernier ressort, comme alternative à un procès. L'assuré doit d'abord s'adresser au service clientèle de l'assureur, qui s'attache à résoudre le problème. Si aucune solution n'est trouvée à ce niveau, l'assuré soumet son cas au médiateur des assurances, dont les coordonnées lui sont communiquées par la société d'assurances.


Les contrats d'assurance en dix points clés

À l'ancienne, on l'appelle aussi « police d'assurance » (rien à voir avec les agents de police qui font régner l'ordre public). Une police d'assurance est en effet une quittance, une preuve matérielle qu'un contrat a été passé entre un assureur et un assuré. Et que l'assuré est donc couvert contre un certain nombre de risques.




L'assurance permet de couvrir un risque

Un contrat d'assurance est une convention qui permet de transférer un risque encouru par l'assuré vers son assureur. Celui-ci propose une couverture, le plus souvent une indemnisation qui prend la forme d'une prestation financière, versée lorsque le risque se réalise.
Néanmoins, l'indemnisation n'est servie à l'assuré qu'en échange du versement d'une cotisation.

Le risque doit être « assurable »


Le risque se définit comme la possibilité de réalisation d'un événement, contraire aux attentes ou à l'intérêt de l'assuré. Cependant, pour être assurable», le risque doit être aléatoire : l'aléa est en effet le caractère principal de tout contrat d'assurance.
L'aléa peut porter sur la survenance ou la non-survenance d'un événement (par exemple une tempête), mais aussi sur la date de réalisation d'un événement certain (par exemple le passage à la retraite).
En outre, pour être assurable, le risque doit être futur : l'assurance n'est jamais rétroactive. Il doit être involontaire, c'est-à-dire indépendant de la volonté de l'assuré, mais aussi réel : les fausses déclarations sont bien sûr proscrites.
Enfin, le risque assurable doit également être licite : on ne peut pas s'assurer pour prendre un risque interdit par la loi.

Le contrat est ta preuve que t'assure est Couvert


Le contrat d'assurance doit être rédigé en français et écrit lisiblement. Il doit indiquer les coordonnées de l'assureur et celles de l'assuré. Il doit aussi mentionner clairement la chose assurée. S'il y a des exclusions, elles doivent également être parfaitement lisibles.
Le contrat d'assurance est le lien juridique qui unit l'assuré et son assureur : il constitue la preuve que l'assuré est couvert contre les risques inscrits au contrat.
Certaines assurances obligatoires, comme la responsabilité civile familiale ou la responsabilité civile automobile, imposent par ailleurs à l'assureur de délivrer à l'assuré une attestation d'assurance. Celle-ci permet à l'assuré de prouver à autrui qu'il respecte son obligation d'assurance.

La proposition d'assurance


Pour établir le contrat d'assurance, l'assureur demande à ses futurs clients de remplir un questionnaire, qui lui permet d'apprécier les risques à couvrir et de fixer un tarif de cotisation. Ce questionnaire s'appelle la «proposition d'assurance ». Elle n'engage ni l'assuré potentiel ni l'assureur.
En retour, l'assureur informe le client des conditions d'assurance qu'il lui propose. Il lui fournit une note d'information, distincte des conditions générales du contrat, qui résume les dispositions essentielles du futur contrat, notamment les garanties proposées et le prix.

Les conditions du contrat


Le contrat d'assurance comporte des conditions générales, communes à l'ensemble des assurés garantis auprès de la même société. Elles expliquent le fonctionnement du contrat et détaillent l'ensemble des garanties.
Et il comporte des conditions particulières qui personnalisent le contrat en l'adaptant à la situation spécifique de chaque assuré. Elles mentionnent son nom et son adresse, les garanties choisies, le montant de ses franchises, sa cotisation.
Les conditions particulières prévalent toujours sur les conditions générales. Elles peuvent notamment modifier un ou plusieurs articles des conditions générales, accorder des garanties plus Larges, supprimer des exclusions non imposées par la loi.

La note de couverture


L'assureur peut être amené à établir un contrat provisoire, soit en attendant d'étudier le risque de façon plus approfondie, soit le temps d'établir un contrat définitif. Il délivre alors un document appelé «note de couverture». Il y met fin en établissant le contrat définitif.
Et si finalement le contrat n'est pas conclu, la note de couverture cesse ses effets à la date prévue.

La prise d'effet du contrat


En l'absence de toute indication contraire, le contrat prend effet dès qu'il est signé par l'assureur et l'assuré. Cela signifie que, même si l'assureur l'a déjà signé, tant que l'assuré ne l'a pas lui-même signé, il ne peut pas se considérer comme engagé par le contrat d'assurance.

Les obligations de l'assuré


Même si le contrat d'assurance est régulièrement signé, pour que les risques soient correctement couverts, l'assuré doit respecter quelques obligations simples mais absolument impératives. Il doit notamment payer régulièrement ses primes d'assurance, remplir les conditions fixées par le contrat (par exemple mettre des barreaux à certaines fenêtres de sa maison), mais aussi tenir son assureur informé de l'évolution de sa situation et déclarer un sinistre dans les délais prévus par le contrat. À défaut de quoi l'assureur peut refuser de l'indemniser en cas de sinistre.

Les obligations de l'assureur


De son côté, l'assureur est tenu d'informer l'assuré des droits prévus par son contrat.
Par ailleurs, après un sinistre déclaré par l'assuré, l'assureur est tenu d'agir dans des délais raisonnables, pour manifester clairement son intention de garantir l'assuré ou au contraire de refuser de le couvrir en totalité ou partiellement.
Si l'assureur garde le silence, il peut être sanctionné par un juge sur le fondement d'un manquement à l'obligation de loyauté à l'égard de l'assuré.

Les possibilités de résiliation


La durée du contrat et les conditions de résiliation sont fixées par le contrat d'assurance. Elles doivent aussi être mentionnées en caractères lisibles, ainsi que la durée de la reconduction tacite, qui ne peut en aucun cas être supérieure à une année.
L'assuré comme l'assureur ont le droit de résilier le contrat à l'expiration d'un délai d'un an, en envoyant une lettre recommandée à l'autre partie, au moins deux mois avant la date d'échéance.

L'Assurance maladie en france ( avec vidéo )



En France dans le cadre de la sécurité sociale, il existe trois grands groupes de caisses d'assurance maladie :
Le « régime général et le régime local » pour les salariés - ceux-ci sont assurés auprès de la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie), la caisse agricole (Mutualité Sociale Agricole) pour les ouvriers agricoles, la caisse d'assurance maladie pour les indépendants (Mutuelle des artisans) ainsi que toute une série d'autres groupes spéciaux.

Par ailleurs Il existe des assurances privées proposant une assurance complémentaire du fait que les caisses d'assurance maladie ne remboursent qu'une partie des coûts. Le montant des coûts remboursés dépend de quel régime, régime général ou régime local, vous dépendez (voir rubrique « Quelles prestations sont prises en charge par l'assurance maladie en France ? »). C'est pourquoi la grande majorité des assurés souscrivent une telle assurance complémentaire.

Le principe du remboursement des coûts s'applique en principe en France. Cela signifie que le patient paye la prestation fournie au médecin traitant et reçoit en contrepartie une feuille de soins médicaux qu'il présente à la caisse d'assurance maladie, laquelle lui rembourse ensuite les coûts conformément à des contributions fixées par le gouvernement. Il est possible, dans certaines situations, de faire abstraction de ce système de paiement d'avance et la situation personnelle peut également être prise en compte en ce qui concerne le montant des remboursements, qui peut le cas échéant atteindre 100 %. L'assuré doit payer lui-même la partie, fixée par le gouvernement, qui n'est pas prise en charge par l'assurance maladie, le ticket modérateur, ou contracter pour cela une assurance complémentaire. La plupart des personnes disposent en France d'une telle assurance complémentaire pour couvrir ce risque.

Les taux de remboursement varient en fonction du type de prestation. Dans le « régime général », ils sont généralement de 70 % pour les prestations médicales et dentaires, 60 % pour d'autres prestations et examens médicaux, 80 % pour les séjours à l'hôpital, pour les médicaments : 65 % (vignette blanche), 35 % (vignette orange), 15 % (vignette orange). Dans le « régime local », appliqué aux personnes assurées en Alsace et dans le département de la Moselle, les taux de remboursement sont en partie nettement supérieurs. Un remboursement à 100 % est le cas échéant possible pour des raisons sociales et pendant la maternité ainsi que pour les séjours à l'hôpital de longue durée ou pour les maladies chroniques.

Le principe de l'assurance

Le principe de l'assurance 


Les assurances sociales obligatoires
Les différentes branches d'assurance obligatoires

En France, certaines assurances sont rendues obligatoires par la loi : a protection contre les risques «sociaux» (maladie, accidents du travail, chômage, invalidité, vieillesse) et la protection contre le risque, pour chacun, de porter atteinte à autrui. C'est ce qu'on appelle la «responsabilité civile». Parallèlement, les assureurs proposent de multiples possibilités d'assurances facultatives, destinées à protéger tel ou tel risque individuel.

Les assurances sociales obligatoires


Depuis les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, qui ont institué le principe de la sécurité sociale pour tous les Français, le système de protection sociale repose sur cinq grands régimes et une dizaine de caisses autonomes. À cela s'ajoute un régime dit « de solidarité» — c'est-à-dire non lié au versement de cotisations par les assurés sociaux — et destiné aux personnes dans le besoin.
Cet ensemble couvre ainsi toute la population française sans exception, quel que soit le niveau de ressources individuel.

Les différentes branches d'assurance obligatoire


La protection sociale française est un arbre à trois branches : la branche maladie, la branche retraite et la branche famille. Elles sont gérées par différents régimes, selon le secteur d'activité de l'assuré social. A cela s'ajoutent plusieurs ramifications pour couvrir la maternité, le chômage. les accidents du travail, les maladies professionnelles, l'invalidité, le décès.
La branche maladie maternité
C'est cette branche que les Français appellent généralement la Sécu (alors que la Sécurité sociale regroupe l'ensemble de la protection sociale des salariés du secteur privé en France). Pour les salariés de l'industrie, du commerce et des services, son nom officiel est désormais l'Assurance maladie.
Dans le monde agricole, c'est la Mutualité sociale agricole (MSA) qui en est chargée. Et le Régime social des indépendants (RS1) gère celle des ( non non», les travailleurs non-salariés, non agricoles.
Des mutuelles spécifiques quant à elles sont chargées par l'État de gérer l'assurance maladie maternité des fonctionnaires. Quel que soit le régime de gestion, le principe de base est le même pour tout le monde : en cas de maladie, d'accident du travail ou de maladie professionnelle, tout actif doit pouvoir rester chez lui, à se soigner et à se reposer, sans travailler pendant un certain temps.
Pour cela, les assurés et leurs entreprises versent une cotisation obligatoire calculée sur la base de leurs revenus d'activité. Et lorsque l'assuré tombe malade, l'assurance maladie prend en charge ses soins et ses médicaments.
Par ailleurs, sous certaines conditions de durée de cotisations, elle lui verse aussi une indemnité journalière, destinée à remplacer provisoirement sa rémunération, puisque celle-ci est suspendue le temps de sa convalescence.

La branche retraite


Les régimes sociaux français ont tous une branche retraite, qui gère également en partie le décès. Elle est désormais obligatoire pour tous les actifs sans exception, y compris pour les conjoint, concubin ou partenaire de pacs des travailleurs indépendants (artisan, commerçant ou agriculteur, par exemple), même s'ils ne participent que bénévolement à l'activité.
À quelques exceptions près, tous les régimes ont deux piliers
Une assurance vieillesse de base, comptabilisée par trimestres de cotisations ;
Une assurance vieillesse complémentaire, comptabilisée par points acquis au cours de la carrière.
Les pensions de retraite françaises peuvent être versées partout dans le monde, quel que soit le lieu de résidence.

La branche famille


Contrairement aux autres assurances sociales, les aides à la famille ne sont pas forcément liées au versement de cotisations. Chaque année, sous le contrôle de l'État, un budget est attribué à la branche famille pour verser les aides dont elle a la charge, via les différents régimes de protection sociale.
Dans le secteur privé, par exemple (hormis le secteur agricole), cette branche est gérée par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) et les caisses d'allocations familiales (CAF) installées dans les départements. Ces caisses sont des organismes de droit privé qui assurent une mission de service public régie par le Code de la sécurité sociale.
Comme son nom l'indique, la branche famille est en charge des aides aux familles; mais pas seulement. C'est aussi elle qui verse les aides au logement et les aides à la réinsertion sociale.

Les aides à la famille


C'est ce que les Français appellent les «allocs ». Pour tout le monde en France, actif ou non, français ou étranger, à partir de la naissance ou de l'adoption du deuxième enfant, la caisse verse en effet une aide forfaitaire mensuelle non imposable. Cette aide s'appelle les « allocations familiales».
Elles sont versées à toutes les familles résidant en France, sans condition de nationalité ou de revenu. Pour y avoir droit, il faut juste résider habituellement en France et avoir à charge une famille de plus de deux enfants. D'où sa très grande notoriété : aux yeux de tous. les allocations familiales sont un exemple de solidarité nationale envers les familles vivant en France.
Par ailleurs, cette fois en fonction des revenus du foyer, les caisses d'allocations familiales peuvent aussi verser d'autres prestations familiales.


Le rendements des fonds dans l'assurance-vie


Voici un entretien fait avec le fondateur de Facts & Figures « cabinet de conseil spécialisé dans le secteur de l’assurance-vie et de la protection sociale »


A qui appartiennent vraiment les sommes placées sur un contrat en euros?

Les sommes placées par les épargnants leur appartiennent, ainsi que la provision pour participation aux excédents et la réserve de capitalisation. La compagnie n'a aucun droit de propriété dessus; elle les gère dans le cadre défini à la fois dans le Code des assurances, dans le Code de la mutualité et éventuellement dans le Code de la Sécurité sociale, et parfois aussi en lien avec le conseil d'administration de l'association souscriptrice du produit (comme le Gaipare ou l'Afer), En plaçant leur argent sur un fonds en euros, les épargnants en délèguent la gestion, réalisée dans un cadre collectif par la compagnie. Ils peuvent récupérer leur argent à tout moment, l'assurance-vie faisant porter le risque de liquidité par la compagnie.


Les différents types d’assurances en France


En France Il existe des dizaines de types et formes d’assurances : assurance Auto/Moto, Assurance Habitation, Assurance Famille, Assurance scolaire...etc. En effet, comment savoir quelle assurance est vraiment indispensable pour nous en fonction de notre mode de vie ?
Inutile d’espérer y voir plus clair et facile en prenant contact avec un conseiller en assurances, tout simplement tous ont été formés pour vendre les assurances que proposent la societé pour laquelle il travaille et qui ne sont pas toujours les meilleures.

C'est la raison pour laquelle nous avons créé notre Blog d'assurance Quelle assurance. Si vous consultez notre blog Quelle assurance et surfez dessus, vous constaterez rapidement que nous vous proposons des liens vers les plus grandes et meilleures compagnies d’assurances en France et en Europe afin que chaque visteur de Quelle assurance puisse trouver l’assurance qui lui convient rapidement, facilement et sans payer plus !

En d'autre termes, nous n’avons aucun intérêt à vous orienter vers une compagnie d’assurances plutôt qu’une autre. Et puis, soyons franc, dans l’univers des assurances, il y a énormément de concurrence, en créant ce site, Quelle assurance vous propose également des outiles et sites spécialisées vous permettre de comparer les différentes offres et prix des compagnies d’assurances représentées.

Twitter Facebook Digg Favorites