La bancassurance en France : Etat des lieux


la bancassurance en France



De nos jours La bancassurance est devenue un phénomène international. Connaître sa source et son statut dans d’autres pays où elle joint d’une évolution plus élevée qu’en france  nous paraît donc important pour une meilleure compréhension de sa situation en France.


La bancassurance est une notion pouvant être expliquée de diverses façons. On ne trouve pas une définition précise pour la bancassurance. Mais toutefois il est possible de la définir d’un point de vue fonctionnel d’une part et d’un point de vue institutionnel d’autre part.


Le premier désigne les services financiers intégrant des produits de la banque et de l’assurance : « la souscription d’assurance des moyens de paiement (perte de chéquier  , carte de crédit, de,…) ou assurance de perte de revenus (chômage, invalidité,…) associée à la tenue d’un compte courant.


Le second  concerne la  manière où  est organisée la participation entre la banque et l’assurance ou encore d’autres organismes non bancaires. Parce que la plupart des banques aujourd’hui proposent des produits d’assurances classiques (assurance vie, assurance santé …) et la plupart des assureurs montrent désormais des services bancaires (moyen de paiement, crédit, ouverture de compte…..).


En gros la bancassurance recouvre la stratégie des banques et des assurances visant une exploitation intégrée du marché des prestations financières.


Les banques ont pensé à ajouter une activité d'assurance qui leur permettait d'utiliser le même réseau d'agences pour mieux le rentabiliser, vendre plus de produits à chaque clients (vente croisée : par exemple une assurance en même temps qu'un crédit logement ou automobile), proposer des produits combinant les deux techniques (épargne sous forme d'assurance vie...), gérer une plus grande quantité d'argent, etc.


Cette évolution se fait au détriment des assurances, doublement perdantes : non seulement elles perdent le partenariat d'une banque, mais en plus leur ancien partenaire leur fait maintenant concurrence. Et, pratiquement dépourvu de réseau, elles peuvent difficilement en créer un pour développer, à leur tour, une activité de banque de dépôt. Néanmoins, Internet a multiplié les possibilités de la banque à distance et cela leur est maintenant possible.


Côté consommateur, certains préfèrent continuer à gérer  banque et assurance, mais d'autres peuvent trouver plus pratique de n'avoir qu'un seul interlocuteur, ou plus avantageux des produits financiers "tout-en-un".


Il y a aussi des inconvénients. Du côté légal, les deux secteurs se voient appliquer des règles distinctes : exercer les deux métiers signifie donc être capable de gérer une double contrainte, spécialement pour les produits relevant des deux secteurs à la fois, ainsi que pour les règles prudentielles ( rêgle de Bâle III ) . En revanche, les autorités de surveillance ont été fusionnées au sein de l'Autorité de contrôle prudentiel, ce qui règle le problème de l'éclatement précédent de la surveillance des banques et assurances (en quatre autorités au total). 


D'un simple point de vue pratique, le système de gestion interne doit être capable de bien séparer les opérations (car, même si pour le consommateur il n'y a qu'un interlocuteur, il s'adresse en fait à des entités juridiquement distinctes, par exemple sous forme de filiales), et surtout les conseillers de clientèle doivent savoir miser sur une gamme de produits très divers et complexes.

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