Les meilleurs contrats d'assurance-vie des banques


Les meilleurs contrats d'assurance-vie des banques
A condition d'y investir dès l'ouverture plusieurs dizaines de milliers d'euros, les produits haut de gamme des grandes banques peuvent rivaliser avec les meilleurs du marché.  Mais soyez prudent aux frais.

assurance Vie des banques 

Le marché de l'assurance-vie est en premier  l’affaire de banquiers. presque 60 % de l'épargne investie dans ce placement est aux mains des filiales de banques. Et, même si leur appétit a diminué (au profit de produits bilanciels), celles-ci restent les principaux acteurs de cette success story. Mais ce n'est pas grâce au rendement, ni aux frais réduits de leurs contrats: ils ne sont souvent ni performants ni bon marché. Leurs fonds en euros garantis sont sans éclat, leur palette de supports en unités de compte est réduite, sans grande ouverture, et les frais se situent dans la moyenne haute. C'est particulièrement vrai pour les produits d'entrée de gamme, disponibles à partir de quelques dizaines ou centaines d'euros. Leur seul avantage: ils sont de facture correcte, clairs et sans arnaque.
Les grands filiales bancaires proposent tout de même des produits plus performants et capables de rivaliser avec les meilleurs contrats du marché, mais ceux-là sont réservés aux personnes ayant la capacité d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros en une fois - parfois plus de 100 000 ou 200 000 euros - et qui relèvent au minimum d'un service de gestion de patrimoine ou de gestion privée. Bref, des produits très élitistes, vendus uniquement par des conseillers triés sur le volet.


Pour ces types de contrats, la première différence qui saute aux yeux est le rendement du fonds en euros. C'est le même pour tous les clients, riches ou non, mais par le jeu des frais de gestion annuels et du taux de participation aux bénéfices (la fraction des gains effectivement distribuée par l'assureur, qui va de 85 à 100 %), les assurés fortunés obtiennent une performance supérieure. Le bonus était de l'ordre de 20 à 50 points de base (0,2 à 0,5 %) l'an dernier, avec des rendements allant jusqu'à 3,5 %. Ce n'est pas extravagant, mais c'est mieux que la moyenne du marché, qui s'établit autour de 3 % pour 2011.
Du côté des supports en unités de compte (les fonds adossés aux différents marchés financiers, sans garantie), le changement de classe se traduit par une offre à la fois plus large et plus ouverte. Là où les contrats basiques renferment une poignée de supports provenant essentiellement de la banque émettrice, les contrats patrimoniaux proposent une gamme autrement plus étendue: Nuances Privilège, des Caisses d'épargne, comprend ainsi une centaine de supports, et Multiplacements Privilège, de BNP Paribas, en comptabilise plus de 500. On y trouve en grand nombre les fonds gérés par la banque - la gamme quasi complète -, mais aussi et surtout des fonds externes, choisis dans des sociétés de gestion incontournables. L'investisseur peut donc plus largement diversifier ses actifs et également ses gestions en choisissant des fonds d'horizons différents. Dans la plupart des cas, la gestion de ces supports peut être confiée à la banque, via une délégation d'arbitrages en fonction d'un niveau de risque déterminé.

Attention aux  frais

Evidemment, tout cela a un coût. Les frais prélevés sur chaque versement restent assez élevés au regard des tickets d'entrée, puisque plusieurs banques facturent 3 ou 4 %, soit à peu près autant que sur les autres contrats. Ces « chargements » sont cependant facilement négociables et peuvent être ramenés à zéro grâce à la concurrence des contrats vendus sur Internet sans aucuns frais d'entrée.
En revanche, il est impossible d'échapper aux autres frais, notamment les frais de gestion annuels, qui sont pourtant les plus importants à long terme. Et sur ce point, les grandes banques ont de l'appétit, avec des prélèvements qui vont de 0,6 % jusqu'à plus de 1 %. Idem pour les frais d'arbitrage, la plupart du temps facturés en pourcentage (entre 0,6 et 1 %), sans plafond ni gratuité pour les premiers. Mieux vaut donc ne pas trop regarder à la dépense...
Compte tenu de toutes ces caractéristiques, difficile de succomber au charme des contrats des banques, même pour les plus haut de gamme. Pour moins cher, il est vrai qu'il est possible de trouver mieux sur Internet, avec des contrats aux fonds en euros au sommet, sans frais d'entrée et avec des arbitrages libres... à condition de pouvoir se débrouiller seul ou presque.

Les outsiders

Il existe une quarantaine de contrats proposés sur Internet, qui allient bonnes performances (grâce à un choix plus ou moins large de fonds) et frais réduits (la plupart du temps peu ou pas de droits d'entrée et des frais de gestion plus bas que dans les réseaux). On y retrouve, notamment, Symphonis-Vie, le contrat de Fortuneo (un rendement de 3,75 % sur le fonds en euros l'an dernier et un choix parmi 140 unités de compte), ou le vétéran Altaprofits Vie, d'Altaprofits (un rendement de 3,7 % sur le fonds en euros l'an dernier et 377 unités de compte au choix) .

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